Pourquoi lire "Nymphéas noirs" après " Un avion sans elle", du même auteur, opus qui ne m'avait séduit qu'à hauteur d'un petit 3 pour cote? Parce que, fidèle à moi-même, quand j'ai été déçu par une plume, j'essaye de lire un second titre avant de décider d'encore suivre l'auteur ou de le reléguer aux rayons des essais, peut-être pas pires que d’autres, mais pas exceptionnels non plus.
Condamné, à l'époque, à un immobilisme relatif, j'avoue que m'évader en pensées à Giverny me tentait. La couverture était jolie et l'idée même d'obtenir une fleur noire est une quête qu'un amateur de plantes ne peut bouder... Les raisons, subjectives, de me faire basculer dans le camp des 'Bussiïstes' convaincus avaient une réelle chance de vaincre!
Et non! 'Que nenni', comme on dit chez moi!
Et non! 'Que nenni', comme on dit chez moi!
Au coeur d'un village mythique, d'un lieu qui attirent aujourd'hui les foules, Michel BUSSI nous livre l'histoire de trois femmes, peu attirantes, peu aimables, pas du tout même... Le récit s'étend devant nous, à portée des yeux, plus qu'à portée du coeur. J'ai voulu y plonger. Franchement, je n'ai pas pu. Je suis resté sur le bord. J'ai suivi le récit. Jamais je n'ai été pris par lui. Il ne m'a pas emporté. Il m'a même laissé l'espace pour m'en défaire, rejoindre les souvenirs de mes passages à Giverny, revisiter mes impressions à propos des impressionnistes... Bref, ce livre n'a été qu'un support à ma rêverie personnelle. Et, là aussi, fidèle à mes principes de lecteur, j'ai poursuivi ma lecture. J'ai été jusqu'au bout, sans peine, sans surprise, sans trop envie d'en parler, de le partager...
BUSI se laissant vite lire, ce temps de lecture, quelque peu détourné, a tout de même été un bon moment. Sans devoir m'obliger à comprendre les personnages, selon moi peu charpentés, il a été l'occasion de me faire plaisir, m'octroyant un temps de rêve, caché derrière un livre prétexte.
Alors, 3 pour le livre, 5 pour moi, le profiteur, nous voilà avec une moyenne de 4...
Et c'est mon dernier mot!
Et c'est mon dernier mot!
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